Perrine Léger

Il y a eu beaucoup de doutes

Il y a eu l’envie d’être sage-femme

Il y a eu de l’histoire de l’Art

Il y a eu un séjour à Cliousclat

 

……… Et, je n’ai plus quitté mon chemin de terre.

 

En 1999, j’ai commencé par un CAP de tournage au CNIFOP, en Puisaye, dans l'Yonne . Puis la terre m’a fait voyager, un jour ce fut chez Evelyne Porret et Michel Pastore avec qui j’ai eu la chance de travailler durant un an en Egypte. Plus que leur atelier j’ai partagé leur vie, leur passion, leur poésie.

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Retour en France, en Auvergne, chez Suzy et Nigel Atkins à la Poterie du Don. Durant trois ans j’ai façonné leur gamme de grès au sel. J’y ai aussi fait mes gammes.

En 2004 je crée mon premier atelier dans le Cantal en collaboration avec Christine, une autre potière. Du grès décoré aux engobes cuit en réduction. Cinq années la tête dans les pots, les marchés, les expos.

 

Une parenthèse s’ouvre. Des travaux : une grange devient maison et ateliers. Celui de mon compagnon, Joël Traunecker, luthier de vielles à roue, et le mien.

 

En 2013 l’Atelier d’en Haut habite dans la nouvelle maison de Carlat. Et, depuis 2015 une partie de ma vie de potière s’invente à Aurillac, aux Hortes, un lieu collectif de création. Je profite de la dynamique artistique, de la nécessité de créer de cet îlot. Toujours des tasses, des bols, des plats et autres gourmandises. J’aime leur générosité, j’aime voyager dans l’intimité des foyers.

Je jongle avec mes pots. A Aurillac, je les façonne. Je tourne, je forme, je déforme, j’enfourne, je défourne (1ère cuisson-four électrique). A Carlat, je les habille. Des pinceaux, des émaux, des gestes bien rodés et improvisés, des cuissons au gaz en réduction, des flammes, des surprises.

 

Je doute toujours, je cherche toujours.

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La terre a été mon guide depuis tant d'années, en ces temps troubles et troublants, je ressens le besoin de sortir de mon atelier, d'ouvrir mon travail, de vous le montrer.

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